Les motivations à entreprendre sont propres à chacun et résultent d’un cheminement personnel. Par volonté d’indépendance financière, Madame Kouakou Sidonie se lance dans l’aventure entrepreneuriale dès sa première année d’études à l’Académie Régionale des Sciences et Technique de la Mer. En proposant aux étudiants des services dont ils avaient besoin, notre femme et entrepreneure du jour a pu se constituer des finances qui lui ont permis d’assurer tous ses frais d’inscription. Aujourd’hui, Sidonie allie bien salariat et entrepreneuriat. Découvrons à travers ces quelques lignes son aventure entrepreneuriale.
Présentez vous et parlez nous de votre parcours
Je suis Madame KOUAKOU Yéo Gnonnouhi Sidonie, mariée et mère d’un enfant. Je suis titulaire d’une licence obtenue à l’Académie Régionale des Sciences et Technique de la Mer (ARSTM) où j’ai été major de ma promotion et je termine en ce moment un master 2 en sociologie option environnement.
Présentez- nous votre entreprise. Quelles motivations vous ont poussé à vous lancer dans entrepreneuriat ?
Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat après ma première année à l’ARSTM. Le désir de prendre mes études en charge m’a poussé à me lancer dans de petites activités de fabrication de savon liquide que je proposais aux étudiants de l’école. Le bénéfice reçu des différentes commandes m’a permis de diversifier mon activité en y ajoutant la vente de parfums et de biscuits. C’est de là qu’est née ma fibre entrepreneuriale et c’est que qui a fini par aboutir à la création de deux pages Facebook: Divine Shop et Sublime Tchedal, spécialisée dans la vente de textiles (Draps, pagnes traditionnels, serviettes, sous-vêtements, etc.). Aujourd’hui, bien qu’étant salariée, j’essaie de suivre de près, mes différentes activités.
Dans votre vie d’entrepreneure, quels sont les défis que vous rencontrez le plus souvent ? Comment vous en sortez vous ?
Je permets parfois à des personnes de mon entourage direct d’acheter mes articles à crédit et vu qu’aucun formalisme de remboursement n’est défini,il faut parfois les traquer avant d’obtenir gain de cause. Et celà constitue un problème majeur dans ma vie d’entrepreneure. Une autre difficulté à laquelle je fais face est le développement de mon parc client et sa fidélisation. Mon challenge aujourd’hui est la professionnalisation des mes activités et justement je suis des formations pour y arriver.
Quelle méthode avez- vous utilisé pour lever les fonds nécessaires au lancement de votre activité ?
Pour la vente de savon liquide, j’ai retiré le tiers de mon argent de poche qui s’élevait à 30 000 F CFA. Quant à la vente de textile, j’ai pu avoir le soutien de mon époux. Ce qui m’a permis de démarrer mon activité. Les bénéfices provenant de ces activités me permettent d’en créer d’autres.
Qui vous inspire le plus dans la vie, quelle phrase vous répétez vous quand vient le découragement ?
Ma mère qui, malheureusement, n’est plus de ce monde. Cette dernière, bien qu’étant déscolarisée, a su être indépendante grâce à son champ de vivrier et plusieurs autres produits qu’elle vendait. Elle était tellement active qu’elle avait toujours quelque chose de nouveau à proposer.
Quand vient le découragement, je m’inspire de toutes ces femmes qui sont à la fois salariées et entrepreneures et qui arrivent à s’en sortir. Je me dois d’être leur imitatrice, si elles arrivent à le faire alors moi aussi, je peux le faire parce que je suis une Winner.
Quels sont vos conseils à l’endroit de toutes les femmes et jeunes filles qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Lancez vous sans une once d’hésitation. L’argent ne doit aucunement constituer un frein car il existe une liste non exhaustive d’entrepreneurs qui ont démarré à partir de rien. Exprimez vos talents et développez vos propres qualités.
Vos contacts et pages
- Tel : +225 07 47 07 47 00 37 07
- Facebook: Divine Shop et Sublime Tchedal.
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