Notre formation initiale ne nous limite pas dans le potentiel que nous pouvons déployer. Du droit à l’art, il a fallu de la passion à Orphelie pour se lancer. En voulant combler l’un de ses besoins, celui de redécouvrir sa culture, elle a réussi à mettre en place une plateforme de référence dans le milieu de la promotion de l’art et de la culture Africaine.
Découvrons le parcours de Orphelie Thalmas, créatrice de Rythmes d’Afrique, Racine.
Femmes & Entrepreneures : Pourriez – vous vous présenter à nos lecteurs ?
Orphelie Thalmas : Je me nomme Orphelie Thalmas, jeune ivoirienne Diplômée en Droit public, Prix Meilleure blogueuse en Côte d’Ivoire, créatrice de www.rythmafriq.com.
F&E : Quel est votre parcours professionnel ?
OT : Il n’est pas si long. J’ai fait un Master 2 Droit international entre un stage en cabinet d’avocat avant la licence et un stage à la direction de la francophonie ivoirienne. J’ai été content manager et community manager , j’ai été photographe freelance sur des évènements. En fait j’ai touché à beaucoup de choses en rapport avec la communication sans y être formée, ce qui a représenté une formation en fin de compte. Actuellement je suis des cours en anglais au Ghana.
F&E : Quelles motivations vous ont poussé à vous lancer dans l’entrepreneuriat ?
OT : J’ai eu envie d’apporter ce que je considérais manquer à la scène de l’information et du divertissement. En me lançant dans l’aventure #rythmafriq, je n’ai pas pensé entreprenariat, mais concrétisation d’une idée avant tout. Les ambitions ont évolué au fil du temps. Vous avez une idée, vous lui donnez forme, vous la nourrissez et vous n’arrêtez plus.
F&E : Présentez – nous votre structure
OT : www.rythmafriq.com est un webzine qui auparavant était un blog. Il traite de la scène artistique et culturelle africaine en diffusant, articles, vidéos et photos. Récemment il a organisé des rencontres autour de la photographie et est partenaire communication pour différents événements. Récemment j’achevais la réalisation d’un projet touristique : www.missci2015.blogspot.com.
F&E : Pourquoi avez-vous choisi la culture?
OT : Parce qu’elle est riche, vaste, intéressante, mais pas assez mise en avant, pas assez exploitée, et parfois pas assez accessible au grand public.
F&E : Comment vous organisez – vous pour allier vie de famille et vie professionnelle ?
OT : Je ne suis pas encore maman ni mariée. Je n’ai pas encore ce mérite. Cependant je suis toujours étudiante et j’ai aussi une autre vie de famille toute aussi importante avec mes parents et mes frères. A ce jour j’arrive très bien à leur consacrer du temps. Je n’ai même pas besoin d’y réfléchir ou de l’organiser. Certaines priorités s’imposent.
F&E : Dans votre vie d’entrepreneure, quels sont les difficultés que vous rencontrez le plus souvent ? Comment vous en sortez-vous ?
OT : C’est cliché mais réel, les difficultés financières. Je travaille principalement sur fond propre. Il y a aussi le temps. L’équipe de #rythmafriq est composée de rédactrices dont moi et d’un responsable audiovisuel qui sont aussi en fin d’étude. Sans leurs bonnes volontés, il serait difficile pour moi au stade des ambitions que je nourris pour le site, d’arriver à ce qui est.
F&E : Vous avez été désignée meilleure blogueuse de Côte-d’Ivoire 2014, quel souvenir gardez-vous de cette aventure ?
OT : Bien sûr un beau souvenir. C’est la reconnaissance d’un jury composé de journalistes locaux et internationaux, de professionnels du numériques notamment. Vous ne pouvez qu’être boostée et viser davantage loin.
F&E : Que pensez-vous de l’entreprenariat féminin en Afrique et surtout en Côte-d’Ivoire ?
OT : Il est en nette évolution. Notre éducation culturelle ne nous a pas souvent inculqué l’entreprenariat. Et généralement quand cela se faisait, il s’agissait du commerce qui est une activité noble et que je n’exclue pas de mes projets (rires), mais il existe pleins d’autres domaines où nous pouvons nous illustrer avec brio et aujourd’hui beaucoup de femmes en Afrique le démontrent.
F&E : Quels sont vos conseils à l’endroit de toutes les femmes ou jeunes filles qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat ?
OT : Petit à petit. On ne commence pas petit. On commence juste. N’attendez pas d’avoir de gros moyens, où même d’être constitué en entreprises formelles. Ça viendra parce que vous aurez commencé de façon modeste. C’est tout un processus que je n’ai moi-même pas achevé. Choisissez un domaine qui vous inspire, pas celui que vous trouvez rentable uniquement. Les meilleurs entrepreneurs à mon humble avis avaient aussi et surtout une vision.
Pour plus de rythmes, visitez ces liens! :
Site web : www.rythmafriq.com
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[…] À travers ce livre nous voyageons dans l’espace et dans le temps, des années 70 aux années 2000, des quartiers d’Abidjan aux rues de Paris. Désormais, je fais plus attention aux vigiles que je rencontre. Orphelie Thalmas : Du droit à l’art, il lui a fallu de la passion | Le monde de la femme entrepre…. […]