Dans mes échanges avec certains jeunes, il ressort que nombreux sont ceux qui ont compris qu’entreprendre aujourd’hui est plus que nécessaire. Seul l’entreprenariat peut nous permettre, à nous pays pauvre devenu depuis peu Pays Pauvre Très Endetté (PPTE), d’être un pays émergent à l’horizon 2020 comme le souhaite notre gouvernement. J’apprécie particulièrement cette volonté de l’Etat à vouloir contribuer à relever ce grand défi.
Beaucoup de diplômés ont pris conscience du fait que l’Etat ne peut embaucher tous le monde et que le secteur privé est aussi saturé. Il faut donc lancer sa propre affaire pour pouvoir se prendre en charge.
Cependant cet engouement des jeunes à vouloir entreprendre rencontre bien des embûches. Nombreux sont ceux qui posent des problèmes de financement. En effet, il est bon d’avoir des idées, mais si l’on n’a pas les moyens financiers pour réaliser ces idées, elles resteront au placard et ne verront jamais le jour. Certes il existe des structures de financements (banques, micro-finances, ONG etc.). Mais ceux qui ont déjà sollicité ces structures déplorent une lourdeur du système et parfois trop d’exigences de la part de celles-ci. Certaines structures refuseraient même de financer des projets qui n’ont pas encore démarré. N’est-ce pas parce que la personne n’a pas les moyens de lancer son affaire qu’elle vous solliciter ? Je m’interroge.
Aussi très souvent, ces structures voudraient-ils des projets bien conçus et bien rédigés. Avez-vous pensé à nos parents analphabètes mais qui ont de très bonnes idées souvent? On me parlera surement des structures de montage de projet, encore faudrait-il rencontrer quelqu’un qui comprenne le Baoulé, l’Agni, le Dioula, le Bété et j’en passe… Certains entrepreneurs disent avoir déjà été victime du plagiat. Ils ont voulu se faire aider dans la rédaction de leur projet et se sont fait voler leur idées. Maintenant ils ont peur de parler de leurs projets. Leur idées croupissent désormais dans leurs petits bloc-notes, peut-être qu’elles ne seront jamais réalisées disent-ils désespérément. Les obstacles que rencontrent ces jeunes sont multiples…
Sandrine OCHOU, une amoureuse de l’entrepreneuriat
Titulaire d’un diplôme en production audio visuelle et journalisme, Sandrine OCHOU a l’ardent désir de concilier profession et passion. Après un bref séjour au Ghana, ...
IL y a un vrai PROBLEME TECHNIQUE qu’il faut SIGNALER.A chaque fois que je te laisse un COMMENTAIRE,il disparait aussitot.IL n’est JAMAIS PUBLIE.Jette un COUP d’OEIL dans tes BOUILLONS pour voir si mes COMMENTAIRES n’y sont pas par HASARD.Etrange non??j’espère que mes COMMENTAIRES ne sont pas RECUPERES ailleurs que sur ton BLOG…
Ok Ritaflower. je vais verifier. c’est dommage pour moi qui prends tant de plaisir a lire tes commentaire sniff..
Moi je pense que touts les projets ne nécessitent pas obligatoirement de gros moyens financiers pour être implémentés. Prenons par exemple le domaine de l’informatique. Avec un ordinateur et accès internet on peut déjà démarrer son business. Steve Jobs a commencé dans un garage, Mark Z., a l’université,…Donc c’est possible.
Oui je suis aussi d’accord Hugues. il ne faut pas attendre d’avoir des millions avant de demarrer. merci pour la contribution