Le dimanche dernier, en suivant l’émission Web actu d’Israël Yoroba consacrée aux Femmes dans les métiers du Web, j’ai découvert duchess, un réseau social féminin de développeurs Java qui prône la visibilité des femmes de ce secteur, à travers des conférences, le partage des bonnes pratiques et l’auto-formation. Je n’ai pas hésité à les contacter et j’ai été ravi de savoir que ce réseau avait une branche en Afrique.
Ce matin encore, grande fut ma joie lorsque j’ai visité le site de Figaro, suite à une mention d’un ami dans l’un de ses ‘tweet’, et j’ai découvert ces femmes.
Je n’ai pas pu m’empêcher de partager avec vous ce que ressent.
Depuis toujours, le monde des TIC est dominée par les hommes et rare sont les femmes qui s’intéressent au monde numérique. Aujourd’hui, plus de femmes prennent conscience qu’elles ont un rôle à jouer dans ce milieu, et elle s’y donnent à fond. Je vous laisse les découvrir !!!
Ann Winblad, Cofondatrice et Managing Director de Hummer Winblad Venture Partner
Ann Winblad est l’une des rares femmes à régner dans l’univers très macho du capital-risque. Cette matheuse de 61 ans, ex-girlfriend de Bill Gates, qui a fondé à 26 ans une entreprise de logiciels dans son Minnesota natal avant de s’installer dans la Silicon Valley en 1989, déplore le fait que seulement 11 % des capital-risqueurs sont des femmes. Pour remédier à cela, elle n’a qu’un seul credo : encourager les filles à faire des études de maths, d’informatique et de business.
Padmasree Warrior, Chief Technology Officer de Cisco
D’origine indienne, Padmsree est considérée comme l’une des femmes les plus puissantes de la Silicon Valley. À 51 ans, elle dirige une équipe de 22 000 ingénieurs. Malgré la gender initiative établie par Cisco dès 2000, elle regrette que seulement 22 % des employés soient de sexe féminin et s’est donné pour objectif d’embaucher plus de femmes. Son conseil ? Ne pas se laisser intimider par le machisme apparent de l’industrie high-tech.
Safra Catz, Coprésidente et Chief Financial Officer chez Oracle
Safra Catz est l’une des businesswomen les mieux rémunérées au monde. En 2010, elle a gagné la bagatelle de 42 millions de dollars selon le magazine Fortune, qui la place en tête des « 25 highest paid women ». Mais contrairement à Larry Ellison, le très flamboyant Chief Executive Officer d’Oracle au style bling-bling, cette femme de 51 ans d’origine israélienne préfère rester dans l’ombre. Lors d’une conférence où on lui a demandé de réagir au fait que l’industrie high-tech dans la Silicon Valley recense si peu de femmes au top, elle a répliqué en guise de conseil aux femmes : « Il faut travailler plus dur, plus longtemps et parler plus fort. »
Sheryl Sandberg, Chief Operating Officer de Facebook
Diplômée de Harvard, souvent qualifiée de surdouée, Sheryl Sandberg est le bras droit de Mark Zuckerberg. En 2011, elle figurait en haut du podium des employés les mieux rémunérés de Facebook (elle a gagné 31 millions de dollars, contre 1,5 million pour Mark). Cette brune de 42 ans, qui a quitté Google pour Facebook, est en passe de devenir milliardaire (à moins que l’action de Facebook ne s’effondre totalement au cours des prochains mois). Elle est devenue la championne de l’avancement des femmes, depuis qu’elle a fait un discours sur la scène de la conférence TED les incitant à s’asseoir à la table (de l’entreprise) et à ne pas sous-estimer leurs capacités. « La promesse d’égalité des sexes n’est pas la même chose que l’égalité des sexes », a-t-elle rappelé, le 24 mai dernier, devant des étudiants fraîchement diplômés de la Harvard Business School.
Marissa Mayer, vice-présidente chargée de la géolocalisation chez Google
Marissa Mayer règne aujourd’hui sur Google, et vient d’obtenir un siège au conseil d’administration de Wal-Mart, l’empereur de la grande distribution. Cette blonde de 37 ans originaire du Wisconsin, à l’allure de pom-pom girl, fut la première femme ingénieure à être embauchée par Google, en 1999, son diplôme de l’université de Stanford en poche. Marissa Mayer avoue une passion pour Oscar de la Renta et les cupcakes, qu’elle consomme sans modération. Le succès de Google et son statut de vingtième employée ont fait d’elle une multimillionnaire. Elle aime s’afficher dans les pages des magazines et aux côtés de célébrités comme Lady Gaga (qu’elle a conviée au Googleplex) ou le président Obama (qui a dîné à son domicile), et affirme qu’elle souhaite briser les stéréotypes qui assènent que les matheuses ne sont pas sexy.
Katie Stanton, directrice de la stratégie internationale de Twitter
Avant qu’elle devienne directrice de la stratégie internationale de Twitter, Barack Obama l’avait choisie comme directrice de la participation citoyenne, puis elle a passé quelques mois aux côtés de Hillary Clinton au département d’État, où elle a notamment levé 33 millions de dollars pour Haïti, après le tremblement de terre, grâce à une campagne orchestrée par SMS (« text Haiti »). À 42 ans, cette mère de trois enfants, diplômée de l’université Columbia, se décrit, au poste-clé qu’elle occupe aujourd’hui dans la start-up, comme le « globe-trotter de Twitter ». Elle est à la 56e place de la liste des« most powerful women », établie chaque année par le magazine Forbes.
Leah Busque, fondatrice de TaskRabbit
Âgée de 32 ans, la fondatrice de TaskRabbit (un site qui met en contact des gens d’une même communauté qui peuvent s’entraider en marchandant leurs talents) a récemment offert son poste de Chief Executive Officer à un homme car, en tant qu’ingénieure, elle préférait se consacrer à des tâches plus concrètes, comme celle de construire la plateforme d’échanges qu’est TaskRabbit. Lorsque le San Francisco Magazine a réalisé un montage de sa tête sur le corps de Mark Zuckerberg, pour questionner si Leah Busque était l’équivalent féminin du fondateur de Facebook, elle s’en est offusquée. Dans un article publié sur le site de l’association Women 2.0, réseau réunissant les entrepreneuses de la Silicon Valley, elle a fait part de sa stupeur : « C’est comme si seuls les traits masculins étaient synonymes de succès. Je ne suis pas Mark Zuckerberg, ni aucun autre homme. Je suis une femme, et fière de l’être.»
Source : Le Figaro
Parmi tous ces portraits de femmes,je constate qu’il n’y a encore aucune africaine à l’échelle internationale.ALLEZ mes soeurs d’AFRIQUE,nous sommes encore à la traine dans ce secteur des TIC,quel dommage.Il faut vraiment une vulgarisation de l’outil internet accessible à TOUS parmi les coins les plus reculés de la COTE d’IVOIRE PROFONDE… VIVE les FEMMES du HIGH-TECH de COTE d’IVOIRE et d’ailleurs…
Vraiment ça tu l’as dis. Je continue mes recherches et j’espère dénicher des femmes africaines high tech et vous les présenter. Les femmes sont vraiment en marge de l’économie numérique en Afrique. Il faut une bonne politique de vulgarisation de l’outil informatique et un plan de sensibilisation pour femmes, affin q’elles s’intéressent d’avantage à ce secteur.
Il y en a des ladies, dans ce domaine du numérique , je vous en nomme quelques unes: 1-La kenyane Ory Okollo, co-fondatrice de la célèbre plateforme Ushahidi (un outil open source qui a été développé pour servir de plateforme de suivi de crise, web-journalisme); 2-Isis Nyong’o ,kenyane, est Vice President and Managing Director of the African operations of InMobi, le plus grand réseau indépendant de publicité mobile au monde, et elle a grandement participé à la mise en valeur de google sur le continent africain…
super! merci Ami pour toutes ces infos! bientôt je ferai un article sur les femmes high tech en Afrique!
[…] car c’est original et très tendance. Et ceci n’est pas seulement valable pour les hommes ! Beaucoup de femmes s’intéressent également aux nouveautés dans le secteur de l’électronique et de […]